Christine Lagarde ne mâche pas ses mots contre Trump et le Brexit

© AFP 2024 PAUL J. RICHARDS International Monetary Fund (IMF) Managing Director Christine Lagarde speaks during an interview at the IMF headquarters in Washington on July 6, 2016.
International Monetary Fund (IMF) Managing Director Christine Lagarde speaks during an interview at the IMF headquarters in Washington on July 6, 2016. - Sputnik Afrique
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La directrice générale du FMI Christine Lagarde s'inquiète des penchants protectionnistes du candidat républicain à la présidentielle américaine, Donald Trump.

D'après Christine Lagarde, l'histoire a déjà enseigné que de telles "vagues de protectionnisme" avaient précédé de "nombreuses guerres". La patronne du FMI a fait entorse à son principe de ne pas se prononcer au sujet des candidats à la présidentielle américaine quand Donald Trump a appelé à instaurer des amendes sur les importations en provenance de Chine et du Mexique, ainsi qu'à rompre l'accord commercial américain sur le libre-échange en Amérique du Nord. Elle dit "ne plus se faire plus d'illusions concernant Trump".

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"Nous devons travailler avec tous les gouvernements et toutes les institutions publiques, mais nous espérons, bien sûr, que le nouveau président et le nouveau gouvernement des USA auront une approche plus positive du commerce", a ajouté Christine Lagarde.

Elle s'est exprimée dans un esprit tout aussi négatif par rapport au choix des Britanniques au profit du Brexit.

"Je pense que ce sera une catastrophe. Cela impactera indéniablement la croissance économique mondiale" a-t-elle déclaré au sujet des résultats du référendum.

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D'après la directrice générale du FMI, la communauté mondiale devrait tout faire pour surmonter les conséquences négatives de la mondialisation, mais ne pas marquer une pause dans ce processus — au risque de faire renaître les difficultés survenues avec le début de la Première Guerre mondiale.

"J'espère que ce n'est pas une répétition de l'année 1914. J'espère que nous pourrons nous appuyer sur l'expérience historique pour empêcher les conséquences négatives de la mondialisation et utiliser les avantages qu'elle a à offrir", a conclu Christine Lagarde.

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