D'après Christine Lagarde, l'histoire a déjà enseigné que de telles "vagues de protectionnisme" avaient précédé de "nombreuses guerres". La patronne du FMI a fait entorse à son principe de ne pas se prononcer au sujet des candidats à la présidentielle américaine quand Donald Trump a appelé à instaurer des amendes sur les importations en provenance de Chine et du Mexique, ainsi qu'à rompre l'accord commercial américain sur le libre-échange en Amérique du Nord. Elle dit "ne plus se faire plus d'illusions concernant Trump".
Elle s'est exprimée dans un esprit tout aussi négatif par rapport au choix des Britanniques au profit du Brexit.
"Je pense que ce sera une catastrophe. Cela impactera indéniablement la croissance économique mondiale" a-t-elle déclaré au sujet des résultats du référendum.
"J'espère que ce n'est pas une répétition de l'année 1914. J'espère que nous pourrons nous appuyer sur l'expérience historique pour empêcher les conséquences négatives de la mondialisation et utiliser les avantages qu'elle a à offrir", a conclu Christine Lagarde.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.