La réunion aura lieu dans le contexte d'une crise profonde dans les relations entre Moscou et l'Otan depuis la fin de la guerre froide.
Le flanc oriental de l'Alliance
L'Alliance est sur le point d'annoncer le déploiement en Pologne et dans les pays Baltes des quatre bataillons multinationaux, de 600 à 1.000 soldats chacun. La Grande-Bretagne, le Canada, l'Allemagne et les Etats-Unis devraient assurer le commandement de ces bataillons et fournir une bonne partie des troupes.
En outre, un déploiement permanent de troupes alliées dans les pays baltes risque d'entrer en contradiction avec les dispositions de l'accord Russie-Otan en vertu duquel la région concernée ne doit pas abriter de bases militaires permanentes de l'Alliance. Dans le même temps, les cercles politiques lettons s'inquiètent face à la potentielle réaction de Moscou à une telle démarche. Auparavant, la Russie a promis de déployer environ 30.000 militaires à proximité de sa frontière occidentale si l'Otan décide d'envoyer des bataillons supplémentaires en Europe de l'Est.
Les espérances de l'Ukraine et de la Géorgie
Le Sommet de Varsovie sera la deuxième réunion à grande échelle de l'Otan dans son histoire mondiale sans participation de la délégation russe. Le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg a toutefois annoncé qu'une nouvelle réunion de "dialogue" entre l'Otan et la Russie se tiendrait au niveau des ambassadeurs le 13 juillet à Bruxelles.