Le premier ministre Haider Al-Abadi s'est rendu sur les lieux du drame et a promis de "punir" les responsables de l'attaque, selon son bureau.
Mais les habitants étaient en colère contre l'incapacité du gouvernement d'empêcher de telles attaques. Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre des hommes lançant des pierres sur un convoi présenté comme celui de M. Abadi.
PM Haider al-Abadi attempted to visit the bombing site in Karrada but angry residents refused, chanted "go out" pic.twitter.com/XrLPFwd38U
— Mustafa Al-Khaqani (@Khaqani_M) 3 июля 2016 г.
Ces attaques témoignent de l'échec du pouvoir à mettre en place des mesures de sécurité efficaces à Bagdad, en dépit de l'aide de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, qui entraîne les forces irakiennes dans le cadre de la lutte antidjihadiste.
footage uploaded to media showed an angry crowd calling PM Haider al-Abadi a thief #Baghdadhttps://t.co/boPDkQGQSp pic.twitter.com/TI3uOOIFnL
— Sam abdu (@saddamabdu11) 3 июля 2016 г.
Beaucoup mettent en doute l'efficacité des détecteurs d'explosifs et celle des barrages autour de la capitale. La vérification des papiers d'identité et la fouille des véhicules y est menée de façon superficielle, indique l'AFP.
Now #Baghdad
— #IRAQ شمرية العراق (@moonnor27) 3 июля 2016 г.
Iraqi Protesters angry in #Karrada chanted "go out" against PM Abadi and other government officialspic.twitter.com/Vfb8AiKxVh
Dans un communiqué diffusé par SITE, le centre américain de surveillance de sites djihadistes, Daech, une organisation radicale sunnite, a affirmé qu'un kamikaze irakien avait fait exploser une voiture piégée près d'un rassemblement de chiites, une communauté musulmane majoritaire en Irak considérée comme hérétique par l'EI.
Cette attaque survient une semaine après la perte par l'EI de son fief de Falloujah, à 50 km à l'ouest de Bagdad, tombé le 26 juin aux mains des troupes progouvernementales soutenues par la coalition internationale, après une offensive de plusieurs semaines.