L'Assemblée Nationale a approuvé vendredi l'amendement de la part du gouvernement pour le projet de loi "Egalité et citoyenneté" qui punit toute négation du génocide arménien.
Nalbandian a déclaré que le projet de loi initié par le gouvernement français, qui a été unanimement approuvé par le parlement, a été évidemment bien accueilli.
"Selon le document, des amendements seront rajoutés à la loi "Egalité et citoyenneté" qui prévoient la pénalisation de la négation des génocides et des crimes contre l'humanité, y compris la négation du génocide arménien. Nous espérons que le Sénat français approuvera également ce projet de loi, et qu'il aura force de loi. Ainsi, la France fera encore un pas important dans le dossier de la prévention des génocides et des crimes contre l'humanité", a déclaré Nalbandian.
La France est le premier parmi les pays occidentaux à avoir reconnu en janvier 2001 le génocide arménien. Cependant, le point sur la peine encourue pour sa négation n'a pas été introduit dans la législation du pays puisque le Conseil Constitutionnel de la France a mis son véto à l'adoption de cette loi en février 2012.
D'après différentes données, un million et demi d'Arméniens ont été exterminés de manière systématique à la fin de l'Empire ottoman. Nombre d'historiens et plus de 20 pays, dont la France, l'Italie et la Russie, ont reconnu qu'il y avait eu un génocide. La Turquie affirme pour sa part qu'il ne s'agissait que d'une guerre civile, doublée d'une famine, dans laquelle 300.000 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs avaient trouvé la mort.