The Independent rappelle qu'en 2010 s'est produite une fuite de plus d'une centaine de dossiers policiers contenant les données collectées dans les chambres de prière, les magasins halal et les bureaux d'organisations musulmanes de Tokyo.
Par la suite, un groupe 17 musulmans a porté plainte contre le gouvernement nippon pour violation de leurs droits constitutionnels. Bien que la justice ait ordonné de verser une compensation de 880.000 dollars américains aux plaignants pour irruption dans leur vie personnelle, la Cour suprême a reconnu les actions de la police comme "nécessaires et inévitables" pour protéger le pays face au terrorisme international.
Selon les statistiques datant de 2010, le Japon, dont la population s'élève à près de 127 millions d'habitants, compte environ 185.000 musulmans. Près de 40 mosquées et environ 100 chambres de prière musulmanes sont présentes dans diverses régions du pays.