"Ils nous attaquent politiquement, puis ils envoient des fonctionnaires pour négocier avec nous en cachette, notamment, en ce qui concerne la sécurité, y compris le gouvernement australien", a déclaré M. Assad dans un entretien à la radio-télévision australienne SBS.
Depuis presqu'un an les Etats-Unis, de concert avec d'autres pays, déploient des efforts en vue de persuader l'Onu d'engager un processus de transition politique en Syrie. De nombreux politiciens affirment ouvertement que le règlement définitif de la crise syrienne ne sera possible que lorsqu'il n'y aura plus de Bachar el-Assad.
Une trêve est en vigueur en Syrie depuis le 27 février dernier. Elle ne concerne toutefois pas les djihadistes de l'Etat islamique (Daech, EI), du Front al-Nosra (antenne syrienne d'Al-Qaïda) et d'autres groupes considérés comme terroristes par le Conseil de sécurité de l'Onu.
Pourtant, Moscou affirme que Bachar el-Assad qui fait partie du gouvernement démocratiquement élu en Syrie doit participer au processus de règlement de la situation en Syrie, et que son destin politique est entre les mains du peuple syrien.