Les sous-marins nucléaires d'attaque du projet 705 Lyra, connus en Occident sous le code Otan de classe Alfa ont permis à l'URSS de se classer parmi les ennemis sérieux sous les mers, en particulier pour les Etats-Unis. La carcasse des Alfas était en titane, d'où leurs capacités à développer la vitesse incroyable de 41 nœuds et de manœuvrer et s'immerger à plus de 700 mètres, ces caractéristiques rendant leur détection et destruction pratiquement impossible, lit-on dans le National Interest.
L'équipage des sous-marins n'était pas nombreux, les principaux systèmes de contrôle automatisés, ce qui augmentait la rapidité de réaction du sous-marin. Les Alfas étaient capables de faire des choses impossibles pour les sous-marins d'autres classes, sauf les K-222, eux aussi soviétiques.
Dive deeper n move faster😎
— T C Leung (@t_leung) 27 июня 2016 г.
“The ‘Alfa’ Attack Submarine Was Ahead of ItsTime”by@warisboring https://t.co/UzF6tYZyfI pic.twitter.com/Uj8PLNEfSI
Russia to blow dust of Alfa-class submarine construction drawings: #submarine #Russia https://t.co/KEZXEqqLRo pic.twitter.com/EHSEuwKIuN
— The Barents Observer (@BarentsNews) 8 марта 2016 г.
Modelik 16/12 Lira (Alfa) Soviet nuclear submarine 1969-, 1/200 Paper model [link removed] pic.twitter.com/ojUHm39Ueh
— very impressive revi (@dobarrioarnald1) 1 октября 2015 г.
Ils avaient un réacteur unique en son genre refroidis par un métal liquide (alliage de plomb). Grâce au réacteur, les sous-marins développaient une force énorme, mais dans le même temps l'équipage faisait face à des problèmes techniques pour la réparation du sous-marin. Les dimensions relativement petites du navire ne permettaient pas d'héberger à son bord un arsenal aussi important que sur d'autres sous-marins mais les Alfas étaient tout de même redoutés… Et échappaient avec succès aux torpilles otaniennes.
kapal selam paling horor yg dimiliki rusia, Alfa Class Submarine, top speednya mencapai 40knot, alias hampir 80kmh pic.twitter.com/RMKPvtZzJ4
— Martunis Konveksi (@Altefalken) 28 февраля 2016 г.
En conséquence, l'Alliance atlantique a qualifié ces sous-marins soviétiques de "super-arme". Le sous-marin a été baptisé le "poisson rouge", mais ces "poissons" étaient trop chers, leur maintien dans la marine était insupportable pour le budget de l'URSS à l'époque de la perestroïka.
Juste après que la guerre froide a pris fin, la Russie a renoncé à ce jouet des mers, dans les années 1990 tous les navires de classe Alfa ont été retirés de la flotte pour être ensuite détruits… Ainsi a fini l'âge d'or de cette super-arme soviétique, court mais inoubliable.