"L'exploitation d'essai du sous-marin Saint-Pétersbourg (projet 677 Lada) permet d'affirmer que les submersibles Lada sont plus furtifs que leurs prédécesseurs du projet 636 Varchavianka, surnommés +trous noirs+ dans le monde entier", a indiqué M.Bouzakov.
Selon le directeur, les chantiers navals de l'Amirauté ont réalisé de nombreux travaux de recherche pendant la construction du sous-marin Saint-Pétersbourg, qui ont également permis d'améliorer les sous-marins du projet 636 Varchavianka.
Les chantiers navals de l'Amirauté envisagent de construire d'ici la fin de l'année trois sous-marins et un brise-glaces pour la Marine russe, ainsi que quatre sous-marins destinés à l'exportation.
Le sous-marin diesel-électrique polyvalent Lada peut détruire les sous-marins et les navires de surface, effectuer des missions de reconnaissance et protéger les bases navales. Le sous-marin a 45 jours d'autonomie. Il a un déplacement de 1.765 tonnes et une vitesse de 21 nœuds. Il peut être doté de dix missiles Kalibr ou Oniks, de torpilles de 533 mm et de missiles Igla-M1.
Baptisé "trou noir" par les experts de l'OTAN pour sa discrétion, le sous-marin diesel-électrique polyvalent du projet 636 Varchavianka (Improved Kilo, selon le code de l'Otan) appartient à la 3e génération de sous-marins. Il a un déplacement de 2.350 tonnes en surface et de 3.950 tonnes en plongée et une vitesse de 17/20 nœuds. Le sous-marin a 45 jours d'autonomie. Il peut être doté de 4 missiles Kalibr, de 18 torpilles de 533 mm (six tubes) et de 24 mines et plonger à 300 mètres de profondeur. Son équipage comprend 52 sous-mariniers.
De nombreux pays étrangers achètent volontiers les sous-marins du projet 636. A l'heure actuelle, les sous-marins de classe Kilo sont en service dans la marine algérienne, vietnamienne, indienne, iranienne et chinoise.