A l'issue d'une réunion mardi 28 juin des chefs d'Etats membres de l'Union européenne, Mme Merkel a annoncé avoir signalé, avec le président français François Hollande, aux dirigeants de l'UE que la prolongation des sanctions visant la Russie était "malheureusement nécessaire".
D'après la chancelière fédérale, les accords portant sur la cessation des hostilités dans le sud-est de l'Ukraine ne sont toujours pas mis en œuvre, ce qui ouvre la voie à la prorogation des sanctions, rapporte le quotidien américain Wall Street Journal.
Pour sa part, le président du Conseil européen Donald Tusk a promis d'organiser des discussions "plus larges" concernant le problème des sanctions et les relations entre l'UE et la Russie en général en octobre prochain.
Les sanctions antirusses en vigueur expirent le 31 juillet prochain. Le 21 juin dernier, les représentants permanents de l'UE ont approuvé la prolongation des sanctions sectorielles jusqu'en janvier 2017. Les mesures en question frappent notamment les entreprises publiques russes actives dans les domaines pétrogazier, financier et de la défense.