Selon le ministre en chef de Gibraltar Fabian Picardo, il a discuté de cette question avec la première ministre écossaise Nicola Sturgeon. Selon lui, ils ont discuté de différentes options. Il est également possible que l'Irlande du Nord, dont les habitants ont aussi voté contre le Brexit, se joigne aux négociations.
"Je peux imaginer une situation dans laquelle certaines parties du Royaume-Uni sortiront de l'UE, tandis que les autres y resteront", a indiqué M.Picardo.
Selon lui, dans ce cas, les territoires voulant rester dans l'Union européenne ne devront pas présenter une nouvelle demande d'adhésion à l'Union.
Lors du référendum le 23 juin dernier, 51,9% des Britanniques ont voté pour la sortie de l'Union européenne, alors que 48,9% se sont prononcés contre, dont 95% des habitants de Gibraltar et 62% des Ecossais qui ont voté pour le maintien dans l'UE. Les Nord-Irlandais ont fait de même.
A Gibraltar, la grande majorité de la population ne veut pas se retirer du Royaume-Uni. Toutefois, selon M.Picardo, le fait que Gibraltar a un statut de territoire d'outre-mer britannique ne doit pas signifier son refus de faire partie de l'UE.
Juste après l'annonce des résultats du référendum britannique, le ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia-Margallo a proposé le 24 juin une souveraineté partagée entre l'Espagne et le Royaume-Uni pour lui conserver l'accès à l'UE.