En 2010, Alparslan Çelik avait été poursuivi pour trafic de fausse monnaie et condamné à deux ans et demi d'emprisonnement, a affirmé son avocat, Murat Ustündağ. Deux mois avant la fin de son emprisonnement, il n'est pas revenu en prison et est parti combattre en Syrie.
Mardi 28 juin, le parquet turc a réclamé qu'il soit placé en détention jusqu'au 8 juin 2017, et la cour a satisfait cette exigence, rapporte l'agence de presse turque Anadolu.
La lettre d'excuses du président turc adressée à chef d'Etat russe Vladimir Poutine a donné un coup de fouet à l'enquête pénale sur l'implication d'Alparslan Çelik dans le meurtre du pilote russe du Su-24 abattu en novembre 2015.
Lundi 27 juin, la cour d'Izmir (ouest de la Turquie) a entamé un procès contre Alparslan Çelik, meurtrier présumé du pilote du Su-24 russe abattu en novembre 2015, interdisant aux médias de publier les témoignages. A l'issue de la séance, l'inculpé a été relâché et assigné à résidence jusqu'à la fin de son procès.
La Turquie a abattu un bombardier russe Su-24 dans le ciel syrien le 24 novembre 2015. L'équipage avait pu s'éjecter mais Oleg Pechkov, l'un des pilotes, avait été tué par des tirs venant du sol.
Un mois après la mort tragique du pilote russe, le quotidien Hyrriet avait publié une interview d'Alparslan Celik, membre du groupe néonazi Les loups gris, qui se vantait du meurtre d'Oleg Pechkov. La police turque a arrêté Alparslan Celik dans un restaurant de la ville d'Izmir le 31 mars 2016.
Le parquet a abandonné les poursuites pour meurtre, avançant un "manque de preuves".