Au lieu de s'inquiéter à cause du Brexit, il faudrait lancer un nouveau processus d'intégration européenne sur la base des six pays fondateurs de l'Union d'aujourd'hui, déclare Valéry Giscard d'Estaing dans un entretien publié par le journal italien Corriere della Sera.
L'homme politique indique qu'il ne partage pas l'inquiétude soulevée par les résultats du référendum britannique. Il souligne que l'Union européenne se traduit finalement par deux choses, la monnaie unique, donc l'euro, et la libre circulation des habitants, donc l'accord Schengen non ratifié par le Royaume-Uni. Dans ce sens-là, le pays n'a même pas quitté l'UE, car il n'en faisait pas vraiment partie, lance M.Giscard d'Estaing.
M.Giscard d'Estaing rappelle qu'il était l'auteur du principe de la sortie volontaire de l'Union européenne. Par ailleurs, il indique que, pour lui, le droit à la sortie d'une communauté humaine est tout à fait naturel.
L'homme politique n'attend pas de conséquences économiques trop sérieuses suite au Brexit. Selon lui, l'euro a la capacité de faire face à la sortie britannique. Et même si les bourses ont beaucoup perdu ces derniers temps, elles seront en mesure de restaurer leurs positions, déclare l'ex-président français.