Der Spiegel, un média des plus populaire, semble être l'un des meilleur en matière de propagande antirusse, apprenant à ces lecteurs une rhétorique appropriée.
"Le soi-disant cyber-califat de l'Etat islamique serait une invention russe", lit-on dans un article qui précise que, selon de nombreuses preuves, les attaques cybernétiques attribuées au califat ont en réalité été perpétrées par des hackers du Kremlin sous une bannière étrangère. Selon l'édition les spécialistes de Daech ne sont pas en mesure de commettre des attaques de hacker d'envergure.
D'après le Spiegel, les services secrets évoqueraient le chiffre de 4.000 hackers au service du Kremlin.
C'est ainsi que l'on fait connaître au lecteur allemand, sans aucune preuve une fois de plus, un nouveau type d'agression russe: l'agression informationnelle.
D'ailleurs, ce type d'accusations contre la Russie n'est pas nouveau.
En décembre 2015, Sputnik a résumé les résultats de la couverture des sujets relatifs à la Russie par les médias occidentaux. En particulier, des médias allemands tels que FAZ ou Die Welt ont figuré en tête du classement des publications négatives antirusses.
Du reste, le président russe, bien connu pour avoir le "bras long", est régulièrement tenu coupable pour les divers événements négatifs qui ont lieu dans le monde entier, allant de la crise migratoire à la guerre civile en Ukraine. Même derrière les troubles commis par des supporteurs de football lors de l'Euro-2016 en France, certains trouve le moyen d'y voir un ordre issu du Kremlin.
Selon le porte-parole du président russe Dmitri Peskov, "cela ne nécessite aucune réaction de notre part. Il s'agit d'un exemple de plus illustrant où l'hystérie russophobe peut mener les gens".