Les partisans du Brexit sont de préférence des représentants blancs de la classe ouvrière et d'âge moyen qui sont très mécontents de la politique d'immigration, constate le Los Angeles Times, rappelant que Donald Trump exploite les mêmes peurs dans sa course à la Maison Blanche.
"Le Brexit, c'est Trump lui-même. Le trumpisme est actuellement omniprésent. Il s'agit en fait du même phénomène avec la même issue", peut-on lire dans le journal, qui cite les propos d'un diplomate anonyme.
Quoi qu'il en soit, l'auteur de l'article met en garde contre toute tentative de faire des parallèles entre le référendum au Royaume-Uni et l'élection présidentielle aux Etats-Unis, notamment en raison des différences de composition ethnique qui existent entre les électorats britannique et américain. En effet, 75% de la population britannique est composée "de Blancs", alors qu'aux USA, ce chiffre est de 65%.
Quoi qu'il en soit, le slogan d'Hillary Clinton "ensemble, on est plus fort" réitère en fait l'appel britannique "restons (dans l'UE, ndlr)" que beaucoup ont jugé dépourvu de tout sens au Royaume-Uni.
Aussi, les Britanniques ont-ils pris la décision courageuse de se retirer de l'Union européenne.
Les Britanniques ont voté jeudi à 51,9% des voix en faveur d'une sortie de l'Union européenne, contre 48,1% de votants favorables au maintien, selon les résultats définitifs publiés vendredi par la commission électorale britannique. Quant aux Ecossais, 62% d'entre eux ont voté pour le maintien de leur pays au sein de l'UE contre seulement 38% pour la sortie de l'UE.