Selon le président de l'IAAF, Sebastian Coe, pour le moment un seul athlète russe pourra être examiné, les critères de sélection étant rigoureux.
"Si les athlètes russes veulent se présenter aux JO-2016, ils doivent être hors système, hors de leur pays, pour que l'on puisse vérifier s'ils sont sains et libres de toute influence maligne. Pour le moment il ne s'agit que d'un seul cas", a-t-il déclaré dans un entretien à AP. Ceci étant dit, si leur candidature est approuvée, les athlètes russes auront besoin d'une invitation du Comité international olympique (CIO).
"Je n'arrive pas à comprendre que l'on puisse punir l'ensemble des athlètes pour des fautes commises par des individus concrets ", a-t-il dit, avant de souligner que c'est avec des préjugés que l'on traite ces dernier temps les sportifs russes en général.
Selon ce dernier, si les athlètes des autres pays avaient été également passés à la loupe, on aurait certainement dévoilé un grand nombre de cas de dopage. "C'est un problème commun. Il existe et doit être résolu, mais il ne s'agit pas d'une spécificité des sportifs russes".
Les accusations de dopage lancées à l'encontre de la Russie tout entière ne se distinguent pas des allégations selon lesquelles la Russie serait responsable des résultats du vote sur le Brexit, a poursuivi l'homme politique.
"L'opinion publique est prête et toutes ces allégations absurdes s'accrochent immédiatement sur l'image de la Russie. La seule chose que l'on peut faire dans la situation actuelle est de faire preuve de patience et (…) tenir compte de cette présomption de non-innocence de la Russie", a-t-il conclu.