Sputnik présente une sélection des principaux thèmes abordés dans les œuvres de l'artiste iranien Black Hand.
La liberté:
"La liberté veut dire l'esclavage. Le droit au libre choix."
#آزادی! #بلک_هند #blackhand pic.twitter.com/Eu1KsTmwl3
— Hosein Emrani (@hoseiin) 2 mars 2016
Appel à la paix:
L'inscription dit: "Black Hand: 7 ans depuis mon apparition à Téhéran". Les internautes y ont vu l'autoportrait de l'artiste. Son visage est cagoulé, mais la fleur laisse une fine insinuation: il se peut que l'artiste soit une femme…
فیسبوک«توانا»نوشته بلکهند این گرافیتی رو در اعتراض به بستن کافه فرانسه کارکرده ولی خودش میگه این رو قبلتر اجراکرده pic.twitter.com/ibe1FTsq2E
— Sadra Mohaghegh (@SadraMohaqeq) 14 avril 2016
Pour des raisons politiques, un café réalisé dans le style français a été fermé à Téhéran il y a quelques années. Ce graffiti évoque cet événement. L'inscription à droite dit: "Allons jouer". Les utilisateurs de Twitter y voient une invitation à partir à la recherche du rêve.
Egalité des sexes:
L'image d'une jeune femme voilée et portant un T-Shirt aux couleurs de l'équipe de football nationale traduit l'interdiction pour les femmes iraniennes de se présenter aux stades. Même si c'est leur équipe préférée qui joue.
From the streets of #Iran http://t.co/JPEFRtLn8W via @ArtRadar
— I Support Street Art (@I_S_S_ART) 18 janvier 2015
Photo by artist Black Hand#streetart #graffiti pic.twitter.com/22CfcyrAzo
Ecrit en anglais, cet appel à l'égalité des sexes traduit l'aspiration de l'artiste d'attirer l'attention non seulement des Iraniens, mais aussi des étrangers.
بلکهند
— یوتو (@mehdiu2) 10 mars 2016
دستسیاه pic.twitter.com/zcL2RJsOdV
Protection des animaux domestiques:
"Avec qui tu te mêles?", cette phrase est adressée au chat qui s'est retrouvé entre les mains d'une personne qui l'a maltraité.
بلک هند با کی کار داری ؟ pic.twitter.com/m2Y2OvYXfd
— میلاروف (@miiliimum) 23 mai 2016
"Ma place est ici, dans le fauteuil", lance ce chien depuis le mur sur lequel il est dessiné.