Toyota possède deux usines au Royaume-Uni, à Burnaston dans le centre de l'Angleterre pour les véhicules et à Deeside au Pays de Galles pour les moteurs, et emploie plus de 3.400 personnes dans le pays, annonce l'AFP.
Le groupe automobile explique, à quelques jours du référendum de jeudi, qu'il souhaite clarifier sa position à la suite de l'utilisation non autorisée de son logo par la campagne en faveur du Brexit. Plusieurs multinationales s'étaient en effet plaint de figurer dans un prospectus de la campagne "Leave" sans leur accord.
"L'accès ouvert et gratuit au marché européen est d'une importance critique pour notre activité de fabrication au Royaume-Uni", poursuit Toyota.
Une sortie de l'Union européenne aurait probablement pour conséquence l'imposition de droits de douanes sur les voitures et les pièces détachées. "Cela pourrait représenter jusqu'à 10% (de taxes, ndlr) pour les voitures, conduisant à un immense défi pour réduire nos coûts ou bien à des voitures plus chères pour nos clients, avec un impact négatif sur nos ventes", ajoute la lettre.