1. Angleterre
L'idée même de la violence dans le football est née en Angleterre dans les années 1960-1970. Les supporters anglais sont prêts à affronter le feu et le déluge pour leur équipe. A leurs yeux, la bagarre en dehors de la pelouse est une poursuite de la bataille sportive qui se joue sur le terrain de foot. La bagarre est un moyen de témoigner aux joueurs leur soutien. Mais aujourd'hui, les hooligans anglais ne sont plus les plus agressifs malgré la réputation de brutalité qui leur colle à la peau.
Les amateurs de foot polonais sont considérés aujourd'hui comme les ultras les plus agressifs. Dans les bagarres ils utilisent ouvertement des couteaux et d'autres armes. Thomas Gravgaard n'est pas surpris par le fait que les Polonais aient fait venir en France leur "super équipe", mais il doute que les supporters mettent de côté leurs rivalités internes. La culture polonaise des ultras se distingue par son arrogance et l'absence de limites morales. La Pologne est un petit pays constamment dénigré, elle a toujours obéi tantôt à la Russie, tantôt à l'Allemagne. Désormais, la Pologne affiche son agressivité en agissant de manière à ce que tout le monde la craigne. En battant les Anglais dans les bagarres en 1993, les Polonais se sont installés sur le trône des rois des hooligans.
3. Allemagne
4. Roumanie
Les hooligans roumains représentent un groupe réduit mais tenace, qui s'active pendant les rencontres entre les ennemis jurés — les équipes de Roumanie et de Hongrie. Les Hongrois pensent que l'époque de la prospérité de la Roumanie est révolue, c'est pourquoi ils regardent les Roumains de haut. Cependant, Thomas Gravgaard suppose que si ces deux groupes de supporters s'affrontaient, c'est la Hongrie qui en sortirait vainqueur.
5. Russie
6. Hongrie
Il ne faut pas sous-estimer les hooligans hongrois. "Ils causeront des problèmes à n'importe qui en décidant d'agir." Les ultras hongrois sont particulièrement hostiles envers la Russie et la Roumanie.
7. Ukraine
8. Irlande
Contrairement à bien d'autres cultures de football, il n'y a pas de tradition de fanatisme en Irlande. La haine des Irlandais envers les Anglais est si forte, qu'ils cherchent simplement à prendre le contrepied de leurs rivaux, et donc, pendant que les Anglais se battent, les supporters irlandais montrent volontiers qu'ils aiment s'amuser, boire un verre et parler amicalement. "C'est sans doute le public le plus joyeux de l'Euro, ils chantent tout le temps, même quand ils perdent tous les matchs."
9. Turquie
10. France
11. Croatie
Dans d'autres circonstances, la Croatie pourrait être prise au sérieux au championnat des hooligans. Mais aujourd'hui l'équipe nationale est placée sous la direction indirecte de Zdravko Mamic qui, étant le leader du Dinamo Zagreb, s'est brouillé avec les supporters de cette équipe, qui le "punissent" donc en refusant de soutenir l'équipe de Croatie. Mais ils ne seront certainement pas suivis par les supporters du principal rival du Dinamo — Gayduk Split, même s'ils étaient du côté des supporters du Dinamo dans leur conflit avec Mamic.
12. Suède
13. Pays de Galles
Les hooligans du pays de Galles ressemblent à leurs collègues anglais saouls qui adorent les vêtements arborant des symboles de football. Ils se caractérisent par une profonde fierté nationale, mais récemment ils ont fait un effort et ont fait front ensemble contre les supporters russes. "Je n'ai jamais vu ça", déclare Thomas Gravgaard. Comme les Anglais, de nombreux hooligans du pays de Galles ne sont pas autorisés à assister aux matchs internationaux à cause de leur comportement agressif. Le supporter gallois se situe quelque part entre ses homologues anglais et irlandais: il est de bonne humeur, mais peut riposter si besoin.
14. Islande
15. Albanie
L'Albanie est absorbée par les événements et tellement heureuse de sa participation qu'il est peu probable que les supporters albanais gaspillent leur temps à se bagarrer.
16. Autriche
Les supporters autrichiens ont un certain penchant pour la violence, mais ce n'est pas une raison pour ne pas en dormir la nuit, rassure Thomas Gravgaard.
17. Irlande du Nord
Les supporters qui suivent les succès de l'équipe nationale soutiennent la Grande-Bretagne et ont une grande tradition de hooliganisme. Ils se prennent pour des soldats, des "hooligans du foot classiques et stéréotypés".
Les supporters suisses les plus actifs sont les ultras du FC Zurich, sachant que beaucoup d'entre eux sont interdits de stade. Certains se souviennent des violents affrontements entre hooligans suisses et supporters de l'équipe danoise Brøndby IF.
19. Italie
Les ultras italiens s'intéressent davantage à la compétition entre les clubs qu'à l'équipe nationale. La culture italienne des supporters ressemble à la française, et Thomas Gravgaard ne prédit aucun problème de la part des Italiens pendant l'Euro 2016.
20. Belgique
21. Portugal
L'équipe de ce pays reçoit un soutien exclusivement pacifique.
22. République tchèque
L'AC Sparta Prague possédait quelques supporters agressifs, mais ils ne manifestent plus aucune activité, par conséquent il n'y a rien à craindre.
23. Slovaquie
24. Espagne
Tout comme le Portugal, la culture des supporters de football est pacifique en Espagne.