La réponse ne s'est pas fait attendre. M. Assange a de son côté fait savoir qu'il se préparait à publier de nouveaux messages du courriel de Mme Clinton capable de prouver qu'elle avait violé la loi et qu'elle était "un faucon de guerre de longue date".
"WikiLeaks a une grande année devant lui", a-t-il déclaré à Robert Peston, présentateur du programme “Peston on Sunday”, dans une vidéo filmée à l'ambassade d’Équateur à Londres où Julian Assange vit depuis 2012 à l'abri de la persécution internationale.
"Nous avons des révélations à venir qui concernent Hillary Clinton, des messages électroniques qui attendent leur publication", avait annoncé auparavant M. Assange, cité par le quotidien britannique The Guardian.
Le courrier électronique de Mme Clinton pourrait fournir à son rival Donald Trump de nouveaux atouts pour torpiller sa candidature.
Le scandale autour de la correspondance électronique d'Hillary Clinton a débuté en mars 2015 sur fond de cyberattaques continues contre les institutions américaines.
Suite aux révélations, l'opposition républicaine a accusé l'ex-secrétaire d'Etat de graves violations des règles de sécurité nationale.
Mme Clinton est actuellement au centre d'une enquête menée par le FBI concernant le contenu de son courriel. Tout en affirmant que les e-mails dont dispose WikiLeaks apportent suffisamment de preuves pour traduire l'ex-première dame et ancienne secrétaire d'Etat en justice, Assange suppose que la procureure générale des Etats-Unis Loretta Lynch ne le permettra pas.
Selon lui, "le FBI peut essayer d'obtenir des concessions de la part du nouveau gouvernement de Clinton en échange de la dissimulation de preuves".