D’après la recherche, pour le secteur américain de la presse, l’année fiscale 2015 a été probablement la pire depuis la récession de 2008-2009. En moyenne, le tirage des journaux quotidiens a baissé de 7%, tandis que les recettes publicitaires ont diminué de 8%, des pertes étant également constatées pour les versions électroniques des journaux.
Selon des rapports récents, les éditions de journaux américains emploient environ 33.000 personnes, soit 20.000 moins qu’il y a deux décennies.
En ce qui concerne des médias en ligne, les experts ont souligné que "depuis plusieurs années, il est clair que les réalités financières du Web sont défavorables aux agences de presse traditionnelles et à celles qui n’existent que sur la Toile".
Selon eux, ces médias sont peut-être capables de faire de l’argent sur la Web, "mais pas sur les nouvelles".
"Le coût total de la publicité numérique a augmenté de 20% en 2015, à environ 60 milliards de dollars… Néanmoins, les journalistes ne sont pas les principaux bénéficiaires. La plus grosse part du gâteau des recettes publicitaires, 65%, revient à une poignée d’entreprises informatiques tels que Facebook, Google, Yahoo et Twitter", explique la recherche.