Dans les heures suivant l'attaque, un concert de voix, notamment les candidats démocrates à la présidentielle Hillary Clinton et Bernie Sanders, s'est de nouveau élevé pour demander de rendre plus difficile l'achat d'armes à feu, particulièrement les fusils d'assaut semi-automatiques et les chargeurs de munitions à grande capacité utilisés par le tireur d'Orlando, Omar Mateen.
"Depuis l'attentat de Newtown" en décembre 2012 dans une école primaire où 20 élèves de CP ont été abattus, "il y a eu un vrai regain" du mouvement contre les armes, constate Adam Winkler, professeur de droit à l'université UCLA.
Il admet toutefois que "la situation est compliquée", car le tueur d'Orlando "avait fait l'objet d'enquêtes de police, alors il est difficile de dire quelle nouvelles lois auraient pu l'empêcher" d'attaquer un club gay de Floride, où 49 personnes, plus le tireur, sont mortes, ajoute-t-il.
"Une personne maléfique est venue chez nous et nous a acheté une arme. S'il ne l'avait pas achetée chez nous, il l'aurait obtenue ailleurs", a-t-il insisté, interrogé sur CNN.