Mais rappelons qu'en même temps, le monde compte plus d'un milliard de voitures à essence et qu'à l'avenir leur nombre continuera d'augmenter compte tenu de la demande croissante pour ce type de transport en Chine et en Inde.
Selon l'AIE, afin de limiter la hausse de la température mondiale à 2 degrés, objectif fixé à l'issue de la Conférence de Paris de 2015 sur le climat, le nombre de véhicules électriques sur notre planète doit atteindre 150 millions d'ici 2030 et un milliard d'ici 2050.
Cet objectif ambitieux n'est pas hors d'atteinte pour autant. Un nombre croissant de pays encouragent à ce jour l'utilisation de voitures électrique en développant l'infrastructure et en accordant de multiples avantages aux propriétaires de véhicules de ce type. Ainsi, en Norvège, pays qui propose des allègements fiscaux de 13.500 dollars, les électromobiles constituent 23% du nombre total des véhicules.
Cependant, même si les experts prédisent une hausse de la popularité des voitures électriques, il existe un inconvénient de poids: il faut trouver des moyens de produire de l'énergie nécessaire aux véhicules. Quoi de plus simple, direz-vous. Et pourtant, tout n'est pas si facile. Pour preuve, Hong Kong, où plus de la moitié de toute l'énergie électrique est produite à partir du charbon: la croissance du nombre de véhicules électriques y a débouché sur une augmentation de 20% des émissions de CO2.
Ainsi, pour pouvoir lutter au réchauffement, les experts conseillent de modifier la structure de la production d'énergie et d'opter pour le gaz.