Les habitants aisés d'au moins 24 villes chinoises sont descendus dans la rue pour protester contre une réforme visant à faciliter l'accès des familles démunies à l'enseignement supérieur, annonce le quotidien The New York Times.
Les écoles supérieures les plus prestigieuses se trouvent dans les grandes villes développées, notamment à Pékin, Shanghai et Nankin alors que dans les villes plus modestes, la qualité de l'enseignement laisse souvent à désirer. Le baccalauréat local, baptisé Gaokao, offre théoriquement la possibilité d’intégrer n'importe quelle université du pays en fonction des résultats, mais en réalité, la plupart des étudiants vont à l'université la plus proche de leur domicile, explique le journal.
Les autorités chinoises ont décidé de débloquer 140.000 places dans les meilleures écoles supérieures du pays pour les étudiants en provenance de provinces éloignées, aux dépens de ceux qui habitent à proximité.
Ce sont les parents des futurs étudiants qui ont constitué le gros des mécontents. A Pékin, les parents ont adressé aux autorités une plainte officielle qui affirme que les étudiants venus des autres villes que Pékin ne peuvent pas être considérés comme des habitants de la capitale, et qu’il faut mieux donner leurs places d'université aux jeunes Pékinois.