Bien décidés à étayer leur hypothèse, les scientifiques des universités d'Aveiro, de Coimbra, de Porto (Portugal) et de l'institut Karolinska (Suède) ont invité 73 volontaires, dont l'âge variait entre 18 et 30 ans, à prendre part à cette recherche de grande envergure.
Au cours des tests, les volontaires se sont vu proposer des vidéos truqués représentant diverses scènes de crime. Chaque vidéo était associée à une odeur bien particulière, celle du "criminel", dont la sueur avait été prélevée à l'avance.
En outre, l'odeur récupérée est susceptible d'être conservée pendant plusieurs jours, même si la précision d'identification diminue en l'occurence presque de moitié.
Ainsi, au même titre que le physique et la voix, l'odeur peut jouer un rôle clé pour élucider les crimes, surtout dans les cas où la victime n'a ni vu ni entendu son agresseur.