Selon lui, 6.000 policiers et soldats de la Garde nationale seront mobilisés pour assurer l'ordre public le jour de la marche LGBT, ce qui permettra d'éviter toute provocation de la part des opposants à cet événement.
Le 7 juin, les policiers avaient annoncé lors d'une conférence de presse à Kiev qu'ils refusaient d'obéir à "des ordres au caractère criminel" et d'assurer la sécurité des militants LGBT. Et d'ajouter que la tenue d'une telle action serait de toute évidence mal perçue par la société ukrainienne.
Fin mai, Artiom Skoropadski, dirigeant de l'organisation extrémiste ukrainienne Pravy sector (Secteur droit) a déclaré que les militants nationalistes empêcheraient la tenue de la gay pride et a promis un "bain de sang" à ses participants. Une autre organisation radicale, l’Union panukrainienne des anciens combattants, a de son côté exhorté les agents des forces de l'ordre "à respecter la morale et les valeurs chrétiennes, à sauvegarder l'ordre public et à ne pas affronter les patriotes".
Il est à noter que parmi les forces de l'ordre ukrainiennes, nombreux sont ceux qui ne partagent pas les valeurs européennes de tolérance et pourraient être taxés d’homophobie.
Mercredi, les organisateurs de la gay pride, prévue pour dimanche prochain, ont prévenu les participants de la nécessité de se présenter à la marche en caleçon et en chaussures de course. Il a en outre été conseillé de porter des vêtements fermés sans slogans, ni inscriptions d'aucune sorte.