Les taches solaires sont des régions sur la surface du Soleil (photosphère) marquées par une température inférieure à leur environnement et par une intense activité magnétique.
Elles apparaissent comme des zones sombres entourées d'une région plus claire et sont dues au refroidissement consécutif à l'inhibition de la convection de surface par l'augmentation locale du champ magnétique. Leur plus grande dimension peut atteindre plusieurs dizaines de milliers de kilomètres.
Le cycle solaire d'une période moyenne de 11,2 ans a été pour la première fois déterminé par l'astronome amateur allemand Heinrich Schwabe vers 1843. En 1849, l'astronome suisse Johann Rudolf Wolf a établi une méthode de calcul de l'activité solaire basée sur le nombre de taches.
La baisse de l'activité du Soleil entraîne une baisse consécutive de l'intensité du rayonnement ultraviolet, ce qui provoque le refroidissement et la destruction des couches supérieures de l'atmosphère terrestre.
Dans le même temps, les cycles de minimum solaire sont marqués par une réduction du nombre de tempêtes magnétiques qui dans certains cas extrêmes sont connues pour perturber les satellites et les réseaux électriques.