Concrètement, des chaînes de télévision comme Al-Jazeera et Al-Arabiya s'emploient à présenter aux lecteurs des informations fiables sur la situation en Syrie.
"Certaines chaînes comme Al-Jazeera et Al-Arabiya ont immédiatement commencé à inventer des problèmes existant dans mon pays, et la plupart des rapports n'étaient été précis", a déclaré M. Dawa.
"Tout à coup (quand la guerre a embrasé la Syrie, ndlr), de nombreux journalistes en provenance d'autres pays sont venus en Syrie et ont commencé à diffuser des informations sur des événements qui n'avaient jamais eu lieu".
L'agence SANA a alors été confrontée à bien de problèmes.
"Il s'agissait d'une campagne planifiée à l'avance. C'était une guerre d'information contre le peuple syrien", a mis en exergue M. Dawa.
Le forum "Nouvelle ère du journalisme: adieu aux grands médias internationaux" a démarré à Moscou le lundi 6 juin. Des experts des médias de 30 pays, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Inde, la Chine, l'Egypte, l'Arménie, l'Azerbaïdjan et les Emirats arabes unis, participent au forum qui se tient dans l'agence Rossiya Segodnya.
L'événement a été inaugurée par une session intitulée "Le journaliste à l'époque de l'après mainstream" où des experts russes et étrangers se sont réunis pour discuter des tendances actuelles dans les médias et des traits caractéristiques de cette époque pour tenter de pénétrer la dynamique de son développement.