La compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco a diminué le coût du baril du brut livré en juillet de 35 cents pour les pays de l'Europe du Nord-Ouest et de 10 cents pour la région méditerranéenne. Une telle décision, selon le journal, est pour le moins inhabituelle. D'habitude, la demande de pétrole durant le deuxième semestre est en hausse en raison de la remise en service traditionnelle des raffineries après les travaux d'entretien. En outre, la demande sur le marché pétrolier est actuellement influencée par des ruptures d'approvisionnement en provenance de pays tels que le Nigeria.
Le 2 juin, les pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), y compris l'Arabie Saoudite, n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur une limitation de la production pétrolière ce qui a conduit à un bref recul du cours de pétrole. Selon les médias, c'est l’Iran qui a bloqué le gel de l'extraction du brut. En effet, Téhéran a à plusieurs reprises déclaré qu'il n'était prêt à évoquer "le gel de la production" qu'après avoir atteint un niveau de 4 millions de barils.
Les responsables du secteur pétrolier russe estiment que l'incapacité des pays de l'Opep à parvenir à un accord n'aura pas d'impact notable sur la dynamique du cours du pétrole.