Dans cette pastille, les chercheurs ont généré des cavités subondulatoires dans lesquelles ils ont installé une batterie de faisceaux laser d'un micron de diamètre chacun. Ces derniers effectuaient les transferts des électrons dans des atomes au lieu du courant électrique.
Les lasers utilisés pour les expérimentations des chercheurs de Hong Kong sont mille fois plus courts et un million de fois plus petits que les traditionnels. C'est ainsi que les scientifiques ont créé une puce électronique dotée d'éléments lumineux.
"Le déploiement des lasers sur les microprocesseurs augmente leur capacité et permet de diminuer le volume d'énergie nécessaire pour fonctionner. C'est un bond en avant significatif vers des plateformes siliciums intégrées", a déclaré le chercheur Kei May Lau cité par EurekAlert.
Cette technologie, selon lui, est adaptée pour la transmission des données hypersoniques. Elle peut notamment être appliquée aux fibres optiques et à la chimie. Les premiers prototypes de ces appareils apparaîtront sur le marché d'ici 10 ans.