En sept ans de travail, les scientifiques ont développé le modèle mathématique d'un superordinateur fonctionnant comme un organisme vivant, présenté dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Les auteurs affirment avoir créé un prototype fonctionnel qui diffère considérablement des autres appareils de cette catégorie. Son avantage principal réside dans ses dimensions limitées.
La seule différence est l'utilisation de l'adénosine triphosphate en tant que combustible. Le mécanisme de transport d'énergie au sein du processeur est comparable à celui de la respiration. Et comme tous les mécanismes sont gérés par des agents biologiques, le superordinateur ne se réchauffe pas en fonctionnant. Les auteurs estiment que leur conception constitue un premier pas vers l'époque des superordinateurs "respirant" sur la base de cellules vivantes. Cela pourrait aider à réduire la consommation d'énergie et les dimensions des ordinateurs, tout en augmentant leurs performances de manière considérable.