Une récente étude montre que la vitesse de l'expansion de l'univers est en réalité plus rapide qu'on ne le pensait. Selon les astrophysiciens du Centre des astronautes européens (ESA), cet indice est de 5 à 8% supérieur aux estimations initiales. En cause, un nouveau type de particules subatomiques qui auraient pu rompre la balance énergique dans l'univers avancé.
Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques se sont basés sur la loi de Hubble, qui décrit l'expansion de l'univers. Après avoir apporté des précisions sur leurs méthodes de calculs, les chercheurs ont pu réduire la marge d'erreur à 2,4%.
Ainsi, les astrophysiciens ont pu établir un rapprochement entre des données fournies par le télescope Hubble, l'appareil spatial WMAP et le satellite Planck. Les résultats obtenus ont étonné les spécialistes.
"Quand on fait des calculs à partir de deux points différents, on s'attend à ce que les lignes se croisent au milieu, observe l'astrophysicien Adam Riess. Mais ici, ce n'est pas au milieu qu'elles se croisent, et nous voulons savoir pourquoi".
Selon M. Riess, la découverte pourrait mettre en lumière de nombreux phénomènes mystérieux qui ont lieu dans notre univers, dont la matière et la radiation noires qui constituent la quasi-totalité de l'univers visible.