La Carélie du Sud, une région finlandaise située à la frontière russe, s'est retrouvée inondée de sangliers, rapportent les médias.
"Villisiat villinä Lapualla" — Not nice thing to meet wild boars in the garden! #lapua #Finland pic.twitter.com/G4eWRz55hs
— Karoliina (@marytheluckyone) 12 mai 2015
Au moins 15 ou 20 sangliers sont notamment passés jeudi matin au bord du canal de Saimaa, qui relie le lac Saimaa en Finlande à la baie de Vyborg, en Russie.
How cute raccoon. We just have garden destroying herds of ugly wild boars in #Finland pic.twitter.com/fAYWANM1cM
— Karoliina (@marytheluckyone) 6 février 2016
La Finlande ne comptait que quelques centaines de sangliers en 2010. Cette année, les autorités finlandaises ont déjà enregistré 700 sangliers dans la région contre 400 en 2015. Leur population a donc presque doublé malgré le fait que 250 sangliers ont été tués en 2015 par des chasseurs.
Oh they have shot those 9 wild boars in Rautjärvi, Finland yesterday which came over the boarder from Russia.#TooTame pic.twitter.com/WBevnL2PbM
— Karoliina (@marytheluckyone) 6 septembre 2014
Wild boars are not anymore protected by law in Finland. Only females followed by youngsters less than 1 yr can't be killed.
— Outi Vainio (@omvainio) 26 février 2016
La Finlande n'est pas le premier pays membre de l'UE à être la victime de ces hôtes importuns. En 2015, la Lettonie est aussi devenue un pays d'accueil pour les sangliers, probablement épris des valeurs européennes.
Le chef de l'association des chasseurs lettons, Harald Barviks, a même proposé de capturer des sangliers et de les déplacer à une vingtaine de kilomètres de Riga, à Adazi, où se trouve un polygone d'essais de l'Otan. Certains sangliers ont été placés dans des zoos lettons. Mais malgré les efforts entrepris par les autorités locales, les sangliers continuaient à semer la terreur dans la capitale. Elles ont donc fortement déconseillé aux habitants de sortir dans la rue la nuit.