La chambre haute du parlement japonais a adopté à l'unanimité les modifications à la loi datant de 1898 qui interdisait aux femmes de se remarier pendant les six mois suivant le divorce.
Cette loi du XIXe siècle stipulait que les Japonaises devaient attendre au moins six mois avant d'avoir le droit de se remarier. Cette mesure était initialement nécessaire afin de déterminer si une femme enceinte l'était de son ancien époux ou de son époux légitime.
Mais les tests ADN permettant désormais de détecter une grossesse, cette loi n'avait plus aucune utilité et n'était qu'un vestige d’une époque révolue.
Les modifications à la loi adoptées mercredi réduisent ce délai jusqu'à 100 jours à condition que la femme présente au juge un certificat médical confirmant qu'elle n'est pas enceinte.
Pourtant, des lois similaires existaient dans d'autres pays, notamment en France. Le pays a aboli en 2004 l'interdiction pour une femme de se remarier au cours des 300 jours qui suivent un divorce.