Selon la retraitée, elle avait déjà été mariée à un Camerounais de 13 ans son cadet, rapporte The Local.
"Je me suis déjà mariée en 1988 avec un Camerounais de 13 ans mon cadet. Un de ses cousins est venu et a semé la pagaille. Il battait sa femme et a entraîné mon mari dans une vie débridée. Nous avons divorcé", a-t-elle déclaré au journal suisse 20 minutes.
La Suissesse est rentrée en contact avec le Tunisien sur Facebook quand il avait 18 ans.
"On aime le rap, les balades dans la nature. Nous avons les mêmes idées", a-t-elle souligné.
Ils se sont rencontrés pour la première fois lorsque la retraitée est allée en Tunisie pour fournir des documents à l'ambassade suisse en Tunisie pour enregistrer le mariage.
"Je ne peux pas vivre sans lui. Je veux l'épouser", a-t-elle déclaré.
Cependant, les juges suisses ne partagent pas la joie de leur concitoyenne. Fin avril, ils ont rejeté la demande d'enregistrement du mariage, en le considérant comme "une escroquerie sentimentale à but migratoire". D'après la législation suisse, ceux qui veulent se marier doivent soumettre leur demande à l'instance, selon le lieu de résidence, qui est chargée d'examiner s'il est possible d'enregistrer le mariage. D'après les lois suisses, un couple ne peut enregistrer un mariage pour "contourner la législation concernant la migration".