Auparavant, la détermination de prolonger les sanctions était basée sur les positions inflexibles des Etats-Unis et de la chancelière allemande Angela Merkel, mais maintenant les obstacles à l'abolition des mesures antirusses deviennent de moins en moins nombreux, rapporte l'agence Bloomberg.
La secrétaire d'Etat adjointe américaine Victoria Nuland a essayé de convaincre les autorités ukrainiennes de respecter leur part des accords de Minsk. Toutefois, Kiev a montré une intransigeance extrême. Cette intransigeance doublée d'une crise politique permanente, le manque de réformes économiques et la corruption rampante ont conduit Washington a retirer son soutien à l'Ukraine, souligne l'agence.
Les relations diplomatiques entre la Russie et l'Allemagne deviennent de plus en plus intenses, et des représentants des milieux d'affaires plaident depuis longtemps pour la levée des sanctions. Dans ce cas, même si l'Occident n'arrive pas à lever formellement l'ensemble de ces restrictions, il peut quelque peu modifier sa stratégie.
"Les dirigeants politiques de l'UE ont à plusieurs reprises déclaré que les sanctions ne seraient pas levées avant la pleine mise en œuvre des accords de Minsk. Mais ils n'ont jamais parlé du fait qu'ils ne pouvaient pas changer le +menu+ des sanctions", estime l'agence.
Même si les sanctions sont susceptibles d'être prolongées cet été, leur assouplissement doit commencer dans les prochains mois, conclut Bloomberg.