A la veille de la réunion de l'OPEP, le 2 juin à Vienne, Bagdad a décidé de mettre en œuvre son plan d’élever le niveau de ses livraisons journalières moyennes de pétrole à 3,47 millions de barils par jour.
Selon les informations de l'agence, les livraisons supplémentaires de pétrole brut Basra Light seront réparties entre les partenaires des projets irakiens de prospection et d’extraction, à savoir l’entreprise chinoise PetroChina, le géant italien ENI et la société privée russe Lukoil.
D’autres membres de l’OPEP ne veulent pas être à la traîne. Au troisième trimestre de cette année l'Arabie saoudite, le Koweït, l'Iran et les Emirats arabes unis prévoient également d’intensifier leurs livraisons pétrolières.
"L'OPEP devrait augmenter le volume des livraisons du pétrole car sa stratégie principale vise à acquérir la part du marché la plus importante", estime Victor Choum, directeur en consulting de l’entreprise américaine d'information économique IHS.
Il croit aussi que le pétrole supplémentaire venant d'Arabie saoudite et d'Irak peut ralentir le processus de rééquilibrage du marché mondial de "l'or noir".