"Ma porte est toujours ouverte, je suis toujours prêt à la discussion", assure ce samedi le premier ministre face à des lecteurs d'Aujourd'hui en France/Le Parisien.
"Mais quand un texte a été discuté, qu'il a suscité des compromis avec les partenaires sociaux, qu'il a été adopté à l'Assemblée nationale, je considère que ma responsabilité, c'est d'aller jusqu'au bout", ajoute le chef du gouvernement.
Le premier ministre assure ne pas avoir de "problème avec la CGT, ni avec Philippe Martinez". "Mais la CGT demande le retrait du texte, elle a fait le choix d'une stratégie très dure et de l'impasse", regrette-t-il.
Il recevra samedi matin les représentants des pétroliers et des transporteurs, indique l'AFP.
La mobilisation contre la loi travail continue à travers la France depuis plus d'un mois. Jeudi dernier, entre 128.000 (selon la police) et 400.000 opposants à la loi (selon les données des syndicats) sont descendus dans la rue.
Presque partout les meetings et manifestations dégénèrent en émeutes: des jeunes incontrôlés déchargent leur haine en brisant des vitrines de banques, de grands magasins ou de sociétés d'assurance, en lançant des pétards, des pierres et des bouteilles sur les policiers qui répondent par des coups de matraque et des tirs de gaz lacrymogènes.