"Comme c'est un acte politique, c'est la majorité qui risque de le voter, le gouvernement ne peut pas rester insensible à ça. Ce qui veut dire qu'après cette position sera une position qui arrivera au Conseil européen de juin. C'est une opération de grand poids politique", a déclaré à Sputnik Yves Pozzo di Borgo.
"Une fois cette résolution proposée, François Hollande sera obligé d'en tenir compte. Ce n'est pas un vote contraignant, mais c'est un acte politique fort. Il est obligé politiquement d'en tenir compte et d'en faire part", estime M. Pozzo di Borgo.
En avril dernier, l'Assemblée nationale française a soutenu le projet de résolution du parlementaire Thierry Mariani appelant à lever les sanctions économiques imposées par l'Union européenne contre Moscou. Néanmoins, cette procédure est assez longue, car la résolution doit encore passer devant la Commission des affaires étrangères et de la défense, ainsi qu'au Sénat, après quoi elle sera soumise au Conseil européen, qui doit se dérouler fin juin.