Selon le Washington Times, en imposant des sanctions contre la Russie en 2014, l'Occident poursuit le but de "mettre à plat" l'économie russe. Néanmoins, la Russie a réussi mardi dernier une nouvelle émission d'obligations souveraines pour un montant de 1,75 milliard de dollars (environ 1,54 md EUR) avec un taux annuel de 4,75% sur dix ans.
Selon le chroniqueur, ceci témoigne du fait que les euro-obligations russes bénéficient d'une demande. En outre, des investisseurs américains, européens et asiatiques ont acheté près de 75% des obligations.
"Les titres russes sont demandés, et ils continuent de croître. Le Kremlin survivra à cette crise", estime le chroniqueur du Washington Times, Todd Wood.
A la différence de la Russie, la Réserve fédérale américaine continue de maintenir le taux des prêts aux environs de zéro, afin que le pays puisse "honorer sa dette et ne pas tuer définitivement l'économie". Ceci ne rend pas les titres américains attrayants, tandis que le nombre d'investisseurs prêts à acheter des euro-obligations russes augmentera au fil du temps, estime l'analyste.
En outre, The Washington Times indique que les problèmes de l'économie russe ont été causés non seulement par des sanctions, mais par la baisse des prix du pétrole aussi. Le baril de Brent a déjà augmenté à 50 dollars, tandis qu'il y a quelques mois que le prix du brut oscillait autour de 30 dollars.