Lors de l'offensive menée par les terroristes en août 2014, les Yézidis du Sinjar ont subi des pertes colossales. "Ils ont en revanche gagné une certitude: ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes", raconte la Tribune de Genève.
Our volunteers deliver more than aid, they also deliver HOPE! Jaspreet Singh from UK with Yezidi refugees in Iraq pic.twitter.com/coYxOQMvr8
— Khalsa Aid (@Khalsa_Aid) 23 мая 2016 г.
Le camp du Sinjar est financé par la communauté Yézidie, notamment la diaspora européenne. Cependant, les Unités de Haydar Shasho manquent cruellement de d'armes et de munitions.
Freed From the Islamic State, But Far From Freehttps://t.co/ysjj7gbWAM#Yazidi #Yezidi @hrw @Refugees @UN pic.twitter.com/MTaiDhL8jV
— #Yazidi (@Ezidi2) 23 мая 2016 г.
"Ceux qui ont des armes chez eux les apportent, on se débrouille avec les moyens du bord", expliquet-il. Dans le même temps, même quand il y a des armes, "on ne fait pas tirer au fusil: les balles coûtent trop cher, on en a peu".
Les femmes prennent également part aux entraînements. A l'heure actuelle, les Unités comptent déjà 6.000 volontaires, dont plusieurs centaines de sexe féminin.
3,000 #Yezidi Children Left Orphans After #ISIS Rampage in Sinjar
— YezidisInternational (@YezidisIntOrg) 22 мая 2016 г.
Source:-https://t.co/q2eJhscICZ pic.twitter.com/VWIaUocXU0
A terme, les Unités de protection de l'Ezidkhan ambitionneraient de devenir une force politique qui pourrait réclamer que la région du Sinjar devienne un gouvernorat à part entière, afin notamment de disposer d'un budget propre, rapporte la TDG.