Le Trans Adriatic Pipeline (TAP), ou Gazoduc trans-adriatique, au coût de 5 milliards de dollars, qui doit être lancé en 2020, vise à élargir l'infrastructure énergétique de l'UE et diversifier les sources d'énergie pour l'Europe de l'est.
Le TAR pourrait ainsi réduire la dépendance européenne vis-à-vis de la Russie. Cependant, des analystes doutent que le projet arrive à surmonter la pression économique et géopolitique qu'il aura à subir. En outre, les volumes de gaz proposés par l'Azerbaïdjan sont incomparables à ceux fourni par la Russie.
Par ailleurs, il existe en Italie un mouvement qui s'oppose au TAR en raison de son contenu politique. Les militants y contestent la planification énergétique de l'UE et sa coopération avec le régime "autoritaire" de l'Azerbaïdjan, accusé de persécuter l'opposition et de museler la liberté d'expression.
Selon certains, le TAR permettra de transporter du gaz américain et israélien via une station située en Grèce et reliée au nouveau gazoduc. Le secrétaire d'Etat américain a déjà soutenu le projet.