Rappelons que la prochaine élection présidentielle se tiendra en Corée du Sud fin 2017. Le mandat de SG de Ban Ki-moon arrive à terme à la fin de l'année, ce qui lui permet techniquement de se lancer immédiatement dans la course pour le siège présidentiel. D'après les derniers sondages, Ban Ki-moon reste en tête du classement des éventuels prétendants pour diriger la Corée du Sud. Il est à noter que conformément à la Constitution sud-coréenne le président est élu pour un mandat unique de cinq ans, par conséquent la présidente sortante Park Geun-hye ne peut pas se représenter.
De son côté l'opposition rappelle que Ban Ki-moon était ministre des Affaires étrangère à l'époque de "son" président — Roh Moo-hyun, qui était un rival de la coalition au pouvoir. Toutefois, après les législatives l'opposition a repris ses esprits, et certains leaders de ce camp ne se réjouissent plus vraiment de l'éventuelle participation de Ban Ki-moon, tel que c'était le cas il y a seulement quelques mois.
De plus, une campagne négative a déjà commencé contre Ban Ki-moon. Un journal britannique l'a récemment qualifié de "pire secrétaire général de toute l'histoire de l'Onu". Plusieurs médias sud-coréens ont également rappelé la résolution de l'Onu datant de la fin des années 1940 interdisant au SG d'occuper un poste politique immédiatement après son départ. Mais beaucoup pensent tout de même que ban Ki-moon, connu pour sa capacité à s'entendre avec tout le monde et à ne pas entrer en conflit avec les autres, est celui qui pourrait rassembler la nation et réconcilier les forces politiques rivales en devenant un compromis acceptable pour tous.
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