Les dégâts potentiels pourraient être encore plus lourds que ceux causés par la catastrophe du Japon, indique le site Science News, citant l'étude.
Le danger réside dans le fait que toutes les centrales nucléaires conservent leur combustible usé au fond de piscines de stockages, et ce, pendant au moins quatre ans, le temps nécessaire pour qu'il refroidisse.
Si une centrale prends feu, un incendie dans la piscine libérerait du césium-137. Un nuage radioactif couvrirait alors la Pennsylvanie et la Floride pour contaminer ensuite la plupart des Etats Mid-Atlantiques, ce qui pourrait toucher plus de 18 millions de personnes.
Afin d'éviter des catastrophes de ce type, les scientifiques conseillent à la Commission américaine de réglementation nucléaire de renforcer le contrôle de la sécurité sur les centrales et d'examiner la possibilité de conserver le combustible usé non pas dans des piscines, mais dans des récipients en béton.