Dans les cinq dernières années, une vingtaine de firmes pharmaceutiques américaines comme européennes, dont les suisses Novartis et Roche, se sont engagées de ne plus fournir les substances utilisées pour tuer les condamnés à mort aux Etats-Unis.
Le droit suisse interdit l'exportation de médicaments susceptibles d'être destinés à des fins illicites. Cependant, la peine de mort étant légale dans certains Etats, il n'y a pour l'instant aucune base légale pour bannir l'exportation de tels produits.
La nouvelle disposition législative, mise au point par la députée démocrate-chrétienne Barbara Schmid-Federer, prévoit l'interdiction de "l'exportation ou le commerce à l'étranger de médicaments dont il y a lieu de croire qu'ils servent à exécuter des êtres humains".
Actuellement, 32 Etats américains appliquent encore la peine de mort. En 2015, toutes les exécutions aux Etats-Unis (28 au total) ont été réalisées par injection létale, selon l'ONG Amnesty International.