Les partenaires d'Ankara ferment souvent les yeux sur ses actes et, par conséquent, l'épaulent dans ses crimes, estime la femme politique.
"Des relations de partenariats et d'autres sortes d'entente les lient à la Turquie. Ils auraient mieux fait de renoncer à la coopération avec Ankara. En coopérant avec un régime politique sanglant, ils deviennent complices des méfaits d'Erdogan et acceptent d'avoir du sang sur les mains", a pointé Mme Yüksekdağ.
"Cela fait des années que nous en parlons, mais le système de justice ne fonctionne pas en Turquie, il n'y a pas de mécanismes susceptibles d'exercer des pressions sur le pouvoir d'une manière conséquente et décisive", a-t-elle poursuivi dans un entretien à RT.
"Nous essayons de demander des comptes au gouvernement, c'est pour ça que nous sommes agressés, persécutés, privés d'immunité parlementaire et chassés du parlement", a-t-elle martelé.
Le 20 mai, le parlement turc a largement approuvé le projet de loi sur la levée de l'immunité parlementaire des 138 députés. Présenté par l'AKP, le document a reçu le soutien de 376 des 550 députés.