Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) avant la fin de son mandat en raison des protestations qui ont frappé l'Europe, a déclaré Notis Marias, député indépendant grec au sein du Parlement européen.
Selon lui, la vague de protestations obligerait les pays de l'Europe à reporter les négociations à 2018.
D'après l'eurodéputé, le dialogue sur le partenariat a été mis en question suite à la publication par Greenpeace d'une information secrète concernant les détails de cette coopération.
"Suite à la divulgation par Greenpeace de documents secrets sur le TTIP, les citoyens ont compris ce que le TTIP signifiait en réalité: que le TTIP détruirait l'agriculture européenne, qu'il donnerait le feu vert aux plantes génétiquement modifiés en Europe, ce qui est mauvais pour la santé publique, que les sociétés internationales américaines domineraient en Europe, ce qui conduirait à la fermetures de petites entreprises européennes, que le TTIP allait à l'encontre des droits du travail des citoyens, qu'il présentait une menace pour l'environnement, que les compagnies transnationales pouvaient traduire les pays-membres de l'UE en justice et obtenir réparation", a indiqué Notis Marias.
Selon lui, pour la Grèce, il est important d'avoir ses propres denrées qui peuvent rester sans protection dans l'éventualité où ces accords seraient signés.
Le député a souligné qu'après les révélations de Greenpeace, les protestations des Européens ont pris de l'ampleur et sont devenues de plus en plus larges en Grèce, en France et en Allemagne.