Pour le moment, les fonds proviennent de sources privées et d’entreprises. Toutefois, selon la ministre sud-africaine des Affaires environnementales Edna Molewa, certaines questions ne sont toujours pas claires, en particulier, le problème des coûts énormes nécessaires pour mener ce projet à bien.
M. Dearlove a toujours fait face à un défi logistique majeur pour faire vivre son rêve. Les autorités sud-africaines et australiennes ont imposé des exigences strictes en matière de déplacement des animaux.
Les rhinocéros seront placés en quarantaine pendant deux mois avant de monter à bord d'un avion-cargo, puis ils iront directement en quarantaine dans un zoo de Sydney avant d'être emmenés au parc safari.
Le transport interne et transfrontalier d'animaux n’est pas nouveau pour l’Afrique.
En mai, le gouvernement sud-africain a refusé de soutenir une campagne controversée pour légaliser le commerce international de la corne de rhinocéros.
Dans le même temps, certains éleveurs affirment que le braconnage ne pourra être arrêté que par des mesures civilisées. En particulier, pour satisfaire une demande énorme provenant des pays asiatiques, ils proposent de "récolter" les cornes de rhinocéros vivants en les anesthésiant.