Examinant le renforcement de la présence de l'Alliance atlantique en Europe de l'Est, il avait été prévu de dépêcher 4.000 hommes dans la région de la Baltique, soit quatre bataillons, dont deux américains, un allemand et un britannique à être déployés sur la base du principe de rotation en Pologne, en Estonie, en Lettonie et en Lituanie. Or, au cours de ces derniers jours, notamment lors de la rencontre des chefs de la diplomatie des pays membres de l'Otan à Bruxelles, les représentants américains ont déclaré que le quatrième bataillon devrait être envoyé par un pays européen, précise le journal.
Pour sa part, la Russie a déclaré à maintes reprises qu'elle considérait le rapprochement des troupes de l'Otan de ses frontières comme une menace pour sa sécurité. L'ambassadeur russe auprès de l'alliance Alexandre Grouchko a indiqué le 9 octobre que Moscou ferait tout ce qui est nécessaire pour préserver l'équilibre des forces militaires en Europe, mais qu'il n'aspirait nullement à une nouvelle course aux armements.