Selon M.Grouchko, "tous les militaires, y compris ceux de l'Otan, comprennent parfaitement que nous tiendrons en compte cette nouvelle réalité que crée la planification de l'Otan, et de notre côté, toutes les mesures militaro-techniques seront prises afin de réduire les risques liés à la nouvelle configuration des forces apparue près de nos frontières".
De son côté, dans une interview à la chaîne polonaise TVN, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a souligné que l'Alliance ne souhaitait pas une nouvelle guerre froide avec la Russie.
"Nous voyons depuis longtemps la Russie investir intensivement dans les forces armées. Ce n'est pas le partenariat stratégique que nous cherchions à créer après la guerre froide. Dans le même temps, ce n'est pas une confrontation, nous ne voulons pas d'une nouvelle guerre froide", a-t-il noté, en soulignant que l'Otan était prête à maintenir un dialogue ouvert.
Le secrétaire général a également commenté l'intention de l'Alliance de renforcer son flanc oriental. "Nous envoyons un message clair indiquant que l'Otan protégera tous ses alliés face aux menaces. C'est le principal message de l'Otan et sa principale force", a-t-il fait valoir.
Sur fond de crise politique en Ukraine, une augmentation sans précédent de l'activité des forces armées de l'Otan et des Etats-Unis a été constatée près des frontières russes. Moscou perçoit ces démarches de l'Occident comme une tentative pour provoquer une nouvelle guerre froide.