Les organes de sécurité français vont tester, à partir de la semaine prochaine, leur dispositif de contrôle des données des passagers aériens, le PNR pour "Passenger Name Record", dont la vocation est d'aider à détecter des personnes recherchées ou fichées comme dangereuses.
Le Figaro d'aujourd'hui signale que le dispositif pourrait devenir un élément du système européen de sécurité aérienne. Le test débutera le 23 mai.
Le principe du PNR est simple: les listings de passagers, incluant tous les champs qu'ils remplissent en réservant leur billet (adresses, moyens de paiement, personnes accompagnantes), sont comparés aux données des suspects contenues dans la grande base de données informatique de la police criminelle et antiterroriste. Toute concordance déclenche aussitôt l'alerte.
La mise au point du dispositif en France a été subventionnée à hauteur de 18 millions d'euros par l'Union européenne.